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« Tourner en rond, ce n’est pas bon », à la tête du salon du livre de Cosne, Marguerite Michel voit grand

La présidente de l’association Trait d’Union 58, Marguerite Michel, est à la tête du salon du livre de Cosne depuis sa création. Un salon qui a su prendre sa place parmi les plus grands.

Elle est la mère du salon du livre de Cosne-sur-Loire. Marguerite Michel, amoureuse de la lecture, est la présidente de l’association Trait d’Union 58, organisatrice du 36e salon du livre, qui se tient du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin à Cosne. Un festival qui s’est fait une place parmi les plus grands salons du livre de France.

Comment expliquez-vous le succès que rencontre le salon du livre de Cosne en France ?

Le salon est connu dans la France entière grâce au travail que l’on fournit depuis de nombreuses années et l’engagement que nous prenons envers les auteurs. À aucun moment, on a brisé ces engagements. On a la réputation d’être très accueillant, c’est notre marque de fabrique. Le travail, l’écoute des autres et la disponibilité… Je dirais même tout simplement qu’aimer les autres nous a amenés là.

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Comment donner l’envie de lire à une période où le goût de la lecture semble s’estomper ?

Pour avoir envie de lire, il faut que ça commence dès le plus jeune âge. J’ai commencé à lire des livres à 12 ou 13 ans environ. Mon père lisait beaucoup. Évidemment, je lui piquais ses livres. À l’époque, c’était Jules Verne. J’ai plongé dans les romans, puis les essais. Il faut commencer par des aventures adaptées à l’âge et on finit par aimer la lecture. On peut prendre goût plus tard, mais c’est plus rare. Il faut éviter que les enfants aient le nez sur les portables. Ça, c’est mortel. Pour beaucoup de choses et pas seulement la lecture.

Pourquoi cet engouement pour les essais ?

C’est un moyen de comprendre ce qui nous entoure. Ça nous permet de nous interroger sur l’actualité. Parfois, il vaut mieux lire plutôt que de passer son temps devant la télé.

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Comment percevez-vous l’avenir du salon du livre de Cosne ?

Je ne l’imagine pas pauvre. On va essayer de poursuivre ce qu’on a commencé. Tout ça dépend de notre budget, des subventions. Quand on commence à tourner en rond, ce n’est pas bon. Il faut toujours innover, arriver à avoir des auteurs connus. C’est beaucoup de travail, six mois de travail.

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Quels auteurs auriez-vous rêvés de voir au salon du livre de Cosne ?

Ah?! (Rire nerveux). Jules Verne m’aurait rappelé de beaux souvenirs d’enfance. (Silence) J’aime beaucoup les livres anciens, Sénèque, Enoch, parce que ce sont nos origines. Et, cela m’intéresse. J’aime bien Maurice Druon, et tant d’autres auteurs.

Certains auteurs internationaux peuvent-ils venir au salon du livre de Cosne ?

On en a déjà eu. Cette année, Daniel Cole, auteur de la trilogie bestseller Ragdoll sera présent. Il y a également l’auteur italien Danilo Pagliaro.

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Fabien Agrain-Védille

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