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Les ouvrages se sont bien vendus au Salon du livre de Cosne-sur-Loire

Les visiteurs du Salon du livre de Cosne ne viennent pas seulement pour rencontrer des auteurs prestigieux, ils repartent aussi avec des ouvrages d’écrivains plus ou moins connus.

Le 36e Salon du livre de Cosne-sur-Loire, organisé par Trait d’Union 58, a refermé ses portes ce dimanche 2 juin au soir. Une édition dans la lignée des précédentes au niveau des ventes, selon les libraires, chargés d’encaisser les ventes des auteurs nationaux et les écrivains indépendants.

Des valeurs sûres

Anais Dupont, à la tête de la libraire cosnoise Évadez-vous, qui participait là à son premier salon, était satisfaisante des ventes et donc de ses choix. « Nous choisissons les auteurs que l’on désire avoir sur notre stand. » Parmi les ouvrages les plus prisés ceux de l’invité d’honneur, Philippe Risoli, de Robert Martin, Minou Azoulai et Véronique Timsit ainsi que ceux d’Hervé Pouchol.

premium « Les gens évoquent toujours leurs souvenirs de jeunesse », raconte Stone, auteure présente au Salon du livre de Cosne-sur-Loire

L’animateur de télévision et de radio confirme qu’il s’agit « d’un des salons où j’ai le plus vendu. Les gens viennent me voir car je suis à RTL et M6. Ils viennent pour prendre une photo ce qui permet un lien avec l’achat d’un livre. » Dimanche matin, il ne lui restait qu’une poignée d’ouvrage à dédicacer après en avoir signé une cinquantaine. « C’est la première fois que je fais un salon dans la Nièvre. C’est l’occasion pour les auditeurs de venir me rencontrer. » La Guerre des voisins, son dernier écrit, a très bien fonctionné mais les 1.001 secrets et bienfaits du baiser n’a pas été en reste.

Wilfrid Sejeau, à la tête de la librairie neversoise le Cyprès, se félicite de noter que « tous les auteurs ont bien vendu. C’est plutôt une bonne édition. » Parmi les meilleures ventes, les écrits de Nathalie Marquay-Pernaut ainsi que ceux de Joseph Farnel.

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Des rencontres

Rien de bien surprenant pour la première nommée car la femme de Jean-Pierre Pernault avait été « la meilleure vente du salon lors de ma précédente venue, il y a deux ans, avec Moi, j’y crois. » L’ancienne Miss France ne s’est pas rendu compte de son nouveau succès.  » Ce qui m’intéresse c’est la rencontre avec les gens. Ils se confient beaucoup à moi. Nous parlons des signes que l’on reçoit. J’en recevais déjà avant le décès de mon mari.  » Nathalie Marquay-Pernaut, qui  » a plaisir à revenir à Cosne « , devrait être de retour du vendredi 8 au dimanche 10 novembre, dans le jury du festival du film des Avant-Premières, organisé également par Trait d’Union 58.

La troisième librairie présente, l’orléanaise Agapé fidèle du rendez-vous cosnois, a également  » bien travaillé. Tous les auteurs ont vendu. Des fois, certains ont dû à démarrer ça n’a pas été le cas cette année. Le président du Salon, Randall Schwerdorffer, que nous avons eu la chance d’avoir après le tirage au sort, a beaucoup vendu tout comme le général Dominique Trinquand. Il a tout vendu hier (samedi) dans la journée. « 

La remise de prix, un coup de pouce

Anne-Cécile Suzanne, prix du Crédit agricole avec les Sillons que l’on trace, a observé qu’ »après la remise de la récompense vendredi soir, les gens ont été nombreux à venir me voir « . Corinne Javelaud, également présente sur le stand orléanais, a aussi réalisé de belles ventes. Son dernier ouvrage, les Carnets de Laurel, sorti la semaine dernière, racontant le mur de l’Atlantique, lors de l’Occupation, a été un produit d’appel en cette période de célébrations des 80 ans du Débarquement.

Coté auteurs indépendants, la satisfaction est aussi de mise comme pour Rémy Borel, le policier de Seine-Saint-Denis qui participait pour la deuxième fois. « L’an dernier, j’avais vendu mes vingt-cinq livres. Cette année, j’en suis à vingt-neuf (dimanche en fin de matinée).  » Le Pouillyssois, Yves Marchand, qui vient de sortir le Triomphe de la connerie, le 24 mai, abordait également un grand sourire.  » Je ne m’attendais pas à vendre autant. J’ai vendu entre quinze à vingt livres pour moitié à des connaissances et l’autre à des gens qui se promenaient. »

Face à lui, Aurore Balland-Pieuchot éprouvait aussi de la satisfaction.  Je fais encore mieux que l’an dernier qui était déjà une bonne année. J’ai vendu presque cinquante livres. Et ce qui m’a fait plaisir c’est qu’une dame qui est venue acheter un ouvrage samedi et revenue ce dimanche matin s’en faire dédicacer d’autres car elle l’avait presque déjà tout lu. »

À la découverte du bureau de l’écrivaine neversoise Aurore Balland-Pieuchot : vivre sans livre et sans chat ? Impossible !

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Mathilde Thomas

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